L’accord de quelque et de quel que

par Chantal Contantdans Accord

QUELQUE en un mot

On trouve l’adverbe quelque devant un numéral. Il signifie « environ » et est invariable :

  • Quelque cinq-cents personnes assistent à la rencontre.

Lorsqu’il est déterminant, quelque(s) reçoit l’accord du nom qu’il accompagne. S’il signifie « plusieurs », quelques sera pluriel, tout comme le nom :

  • Quelques amis sont revenus.
  • Quelques arbres sont tombés.
  • J’ai eu quelques problèmes.

Lorsqu’il est devant un nom non comptable, ou lorsqu’il signifie « un certain » ou « un quelconque », le déterminant quelque est au singulier, tout comme le nom qui le suit.

  • Dans quelque temps, nous partirons.

(= Dans un certain temps…)

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L’emploi de quoique et quoi que

par Christine Ouindans Homophones

Non seulement « quoique » et « quoi que » sont des homophones, ce qui signifie qu’ils ont le même son lorsqu’on les prononce, mais en plus, l’un découle de l’autre, nous apprend Maurice Grevisse dans Le bon usage, son célèbre ouvrage de référence : « Quoi que, employé d’abord avec des verbes transitifs, comme dans quoi qu’il dise, a été ensuite employé avec des verbes intransitifs : quoi qu’il vienne ; c’est de cet emploi qu’est sortie la conjonction quoique. »

En effet, « quoique » est une conjonction de subordination, alors que « quoi que » est une locution pronominale.

Ainsi, « quoique » signifie « bien que, encore que », et se construit avec le subjonctif, comme le fait le singe de Jean de La Fontaine, …

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Le choix du pronom relatif

par Chantal Contantdans Pronoms

Lorsqu’un nom a pour complément une subordonnée relative, on se demande parfois s’il faut utiliser qui, que, quoi, dont, lequel, laquelle, lesquels, auquel, etc.

Le pronom relatif remplace un nom (appelé « antécédent »). On utilisera qui si ce nom est au cœur du sujet dans une phrase simple correspondante. Dans les phrases complexes suivantes, la subordonnée est introduite par qui (sujet) :

1) Je travaille avec la fille [qui arrive].

2) Des oiseaux [qui chantent] nichent sur notre balcon.

3) Éliane ramasse ces feuilles [qui tombent].

Dans les phrases simples correspondantes, l’antécédent devient le noyau du sujet :

1’) La fille arrive. …

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