Les verbes impersonnels

par Chantal Contantdans Conjugaison

Certains verbes se conjuguent uniquement avec un pronom il impersonnel, qui ne représente rien. Ces verbes n’existent pas au pluriel, et on ne les trouve jamais conjugués avec les pronoms je, tu ou elle. Conséquemment, leur tableau de conjugaison est incomplet. Voici des exemples de verbes toujours impersonnels, qui ne connaissent donc pas d’autres conjugaisons que celles de la 3e personne du singulier :

Il vente, il verglacera.

Il faut deux crayons pour remplir ce long questionnaire.

C’est également un il impersonnel qu’on rencontre devant le verbe dans des phrases comme :

Il était une fois trois petits cochons…

Il est huit heures.

Il s’agit de documents importants.

Il sera indispensable de porter vos bottes d’hiver.

Certaines constructions dites impersonnelles sont dérivées d’une phrase de base. …

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Espaces, symboles et abréviations

par Chantal Contantdans Ponctuation et typographie

Doit-on mettre l’espace avant le symbole km? Quand met-on un point à la fin d’une abréviation? Voici quelques principes.

ESPACE INSÉCABLE

Quand on écrit à l’aide d’un clavier, la touche servant à mettre un blanc entre les mots est appelée la barre d’espacement. Elle permet de taper une espace dite sécable (en typographie, ce terme est féminin).

Si on ne souhaite pas que deux éléments soient séparés en fin de ligne, on utilisera plutôt l’espace insécable. Par exemple, quand on écrit « Luc a emprunté 8 $ à Stéphanie », on ne veut jamais que le chiffre 8 se retrouve seul à la fin d’une ligne et que le symbole $ soit repoussé au début de la ligne suivante. On mettra donc une espace insécable entre les deux, pour les garder « ensemble ». …

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La construction de la locution conjonctive « sans que »

par Christine Ouindans Conjonction

Sans que

De même que la locution « avant que », la locution « sans que » se construit avec le subjonctif, ce qui s’explique aisément, puisque, dans les deux cas, l’action introduite par ces conjonctions reste virtuelle : elle n’est pas encore réalisée avec « avant que » et elle est écartée avec « sans que ».

Ainsi, « les dents lui poussèrent sans qu’il pleurât une seule fois », raconte Gustave Flaubert au sujet de l’enfance de son héros, dans son conte intitulé La légende de saint Julien l’Hospitalier.

Il ne faut pas ajouter la négation « ne »

Et, surtout, la locution conjonctive « sans que » ne se construit jamais avec le « ne » explétif, règle qui est trop souvent peu connue ou même qui n’est pas connue. Cela se justifie par le fait que « sans » exprime déjà une négation et qu’y ajouter « ne » serait donc redondant. …

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