L’éditeur français du Bescherelle lançait en août 1997 une nouvelle édition destinée au marché français et international incluant des régionalismes d’Afrique, de Belgique et du Québec. Or, les québécismes cités par centaines dans le guide de la conjugaison étaient tirés du Dictionnaire de la langue québécoise de Léandre Bergeron. Parmi les 608 verbes sélectionnés, la plupart n’étaient même pas formellement reconnus par les Québécois. On pouvait alors y trouver les verbes apprivouéser, anvaler, acmoder, néteyer et haguir.
Le 17 décembre 1997, Hubert Séguin, professeur à l’Institut des langues secondes de l’Université d’Ottawa, écrit dans Le Devoir :
« Ce choix relève ou de l’ignorance ou de la condescendance ou de la naïveté (comme celle du touriste s’exaltant devant le pittoresque de la misère parce qu’elle a l’exotisme de l’ailleurs). Peu importe la raison : ce qui est grave, c’est que ce manuel de référence et d’apprentissage, …