La préposition adverbiale

par Christine Ouindans Prépositions

L’adverbe et la préposition possèdent de nombreux points communs, dont celui d’être toujours invariables. Un certain nombre de mots peuvent du reste occuper indifféremment le rôle de l’un ou de l’autre : c’est le cas, par exemple, de «après», «avant», «avec», «contre», «sans», etc. La nature du mot est alors définie par sa fonction dans la phrase :

  • S’il introduit un complément, c’est une préposition, puisque la fonction de la préposition est d’établir une relation syntaxique entre deux éléments, ce qui signifie qu’elle est obligatoirement suivie d’un autre mot. Exemple : Les enfants jouent avec le chien.
  • S’il n’est pas suivi d’un complément mais en revanche nuance un verbe, alors c’est un adverbe. Exemple : Les enfants ont donné une balle au chien qui joue avec.

L’emploi de la préposition comme adverbe est particulièrement courant dans le langage familier et/ou oral, …

Partager cet article

Les voies de circulation et leurs prépositions

par Christine Ouindans Prépositions

La répartition des prépositions correctes à utiliser pour les voies de circulation ne correspond à aucune règle logique. C’est l’usage qui détermine la préposition juste.

  • La rue

On utilise la préposition « dans » pour indiquer que l’on demeure, que l’on se promène, que l’on se rend, que l’on croise une connaissance ou encore que l’on joue dans la rue ou dans la grand-rue.

Ainsi l’écrit l’illustre auteur Georges Simenon : Un personnage de roman, c’est n’importe qui dans la rue, mais qui va jusqu’au bout de lui-même.

Sous l’influence d’expressions anglaises contenant la préposition on ici, il s’agit de on the street , il n’est pas rare de lire ou d’entendre, par exemple : elle marchait sur la rue ; toutefois cet emploi est à proscrire. …

Partager cet article

Les saisons et leurs prépositions

par Christine Ouindans Prépositions

Différentes prépositions peuvent être employées pour introduire une saison dans une phrase.

Lorsque la saison est considérée comme un espace de temps dans lequel se produit l’événement et que le nom de la saison n’a ni déterminant ni complément, alors on emploie la préposition enpour l’automne, l’hiver et l’été, et la préposition au (pour « en le » qui s’est contracté en « au » vers le milieu du XVIe siècle, environ) quand il s’agit du printemps, exemples :

Nous partirons en vacances en été.

J’adore me promener dans la forêt en automne.

Un système géothermique chauffe la maison en hiver.

Mais :

Les hirondelles reviendront au printemps.

On utilise également la préposition en pour signifier qu’on se trouve au beau milieu de la saison, …

Partager cet article