Ce qu’il faut savoir à leur sujet

  • Les pronoms indéfinis représentent des personnes, animaux ou objets, au caractère imprécis et vague. Ils remplacent ces éléments dans la phrase et peuvent être nominaux, c’est-à-dire ne pas posséder d’antécédents dans le texte, ou au contraire agir comme des pronoms de reprise, si leur idée est exprimée avant ou après leur apparition.
  • Il n’existe pas de règle générale qui s’applique à l’emploi des pronoms indéfinis : en revanche, chacun d’eux possède sa syntaxe propre, puisque se classent parmi ces pronoms des mots de provenances et de valeurs diverses. Ils sont de formes variées et peuvent exprimer des quantités nuancées. Certains ne s’emploient qu’au singulier, d’autres uniquement au pluriel.
  • Ils se construisent seuls comme sujet ou comme objet direct.

Classement des pronoms indéfinis

  • Les pronoms indéfinis peuvent se ranger dans deux grandes catégories :
  • Les pronoms invariables

Ce sont : autrui, beaucoup, grand-chose, je ne sais qui, je ne sais quoi, la plupart, n’importe qui, on, personne, peu, plusieurs, ​quelque chose, quiconque, rien, tout, tout ceci, tout cela, tout le monde, quiconque, bon nombre, etc.

  • Les pronoms qui s’accordent

Ce sont : aucun, certain, chacun, l’un, l’autre, le même, maint, n’importe lequel, ​nul, pas un, plus d’un, quelqu’un, quelques-uns, tel, tout, un autre, un tel, etc. Exemple : « Certains sont partis, d’autres sont revenus. »

  • On peut également les classer de la façon suivante :
  • Le personnel indéterminé « on », qui s’emploie uniquement comme sujet, le plus souvent à la troisième personne du masculin singulier : Appelons Jean de La Fontaine pour illustrer le propos : « On a souvent besoin d’un plus petit que soi », écrit-il dans la fable Le Lion et le Rat. À noter que l’attribut du sujet « on » s’accorde au féminin ou au pluriel quand il est clair que « on » désigne une femme ou plusieurs personnes. Voyons de nouveau La Fontaine : « On se plaît, toute seule en une forêt », dit-il dans L’Ours et l’Amateur des jardins.
  • Les pronoms indéfinis positifs et négatifs : aucun, nul, pas un, personne, quelque chose, rien. Par exemple : « Aucun n’est prophète chez soi », nous dit encore le grand poète fabuliste dans Démocrite et les Abdéritains.
  • Les adverbes de quantité quand ils sont employés de manière absolue : assez, beaucoup, combien, peu, trop; les indéfinis relatifs à la quantitéet les distributifs : quiconque, quelques-uns, peu de chose, grand-chose, certains, chacun, pas un. Empruntons une fois de plus un exemple à La Fontaine: « Et pas un, d’aventure, n’aperçut ni cors ni ramure », nous raconte-t-il dans L’œil du Maître. À noter que le pronom relatif « qui » entre dans cette catégorie lorsqu’il est employé dans les maximes ou les proverbes. Exemple : « Qui vivra verra. »
  • Les indéfinis de la totalité ou de la pluralité : tout, tout le monde, plusieurs, plus d’un.
  • Les indéfinis de l’identité : l’autre, les autres, un autre, d’autre, l’un, les uns… les autres, autrui, je ne sais qui, je ne sais quoi, n’importe qui, quelqu’un, le même, tel. Exemple : « En ce monde il se faut l’un l’autre secourir », nous recommande sagement monsieur de La Fontaine, dans Le Cheval et l’Âne.
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