Le pluriel des noms composés

par Chantal Contantdans Orthographe

On écrit au pluriel des grands-pères avec deux « », parce que père est un nom variable et que grand est l’adjectif qui s’y rapporte. Au contraire, on laisse invariable des laissez-passer, des lève-tôt et des couche-tard, parce qu’il s’agit de noms composés formés à partir de verbes et d’adverbes.

Mais écrit-on un presse-fruit ou un presse-fruits? Des casse-tête ou des casse-têtes? Des sans-abri ou des sans-abris? Voyons la règle moderne pour ces noms composés d’un verbe et d’un nom, ou composés d’une préposition et d’un nom.

Commençons par poser la question suivante : met-on une marque de pluriel à la fin des noms simples au singulier : un appareil, un jeu, un itinérant? Non, car il y en a un seul. …

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Maitriser l’écriture des nombres

par Chantal Contantdans Orthographe

Comment écrit-on en toutes lettres des nombres comme 80, 120, 390, 500, 2 700, etc. ? Voici les règles.

TRAIT D’UNION

En orthographe moderne, on relie par un trait d’union tous les éléments d’un numéral composé. On écrivait déjà dix-sept (17), quarante-cinq (45) ou soixante-dix-huit (78) avec un trait d’union. De nos jours, on mettra aussi le trait d’union quand il y a un et ou quand le nombre est supérieur à cent :

vingt-et-un (21), comme déjà on avait vingt-deux (22);

cent-trois (103), comme déjà on avait trente-trois (33).

La règle est donc simple pour l’emploi des traits d’union : il y en a partout dans le numéral composé désignant un nombre entier. C’est la même chose pour un numéral composé servant à désigner le rang :

le vingt-et-unième siècle (21e); …

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Il époussette ou il époussète

par Chantal Contantdans Orthographe

Écrit-on il ruisselle ou il ruissèle? On dénivellera ou on dénivèlera? J’épelle ou j’épèle? Il nous harcelle ou il nous harcèle? Elle brevette ou elle brevète? Il feuillette ou il feuillète? Les deux formes sont admises de nos jours, et la seconde forme (avec accent grave) est celle qui est recommandée par le Conseil supérieur de la langue française. Le Bescherelle offre donc les deux formes dans ses tableaux de conjugaison, évidemment!

Quoi? L’orthographe évolue? Oui, assurément, mais de façon lente et sans bouleverser toutes nos habitudes d’écriture. Des ajustements logiques sont officialisés environ deux fois par siècle, pour des raisons de cohérence et pour éliminer certaines exceptions inutiles.

Ainsi, des rectifications sages et limitées ont été apportées à l’orthographe du français en 1990 : des mots connaissent maintenant une nouvelle orthographe, …

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