À l’oral, nous utilisons divers procédés pour poser des questions :

Vous allez où?

Cette robe coute combien?

Pourquoi que tu cours?

C’est qui que nous engagerons?

Il est à la maison?

Les enfants sont-tu arrivés?

 

Interrogation directe à l’écrit

Dans un texte formel écrit, les règles de la formation des phrases interrogatives sont plus strictes. Elles suivent généralement les principes suivants:

– les mots interrogatifs doivent se trouver au début de la phrase et non à la fin;

– le marqueur est-ce que ou est-ce qui est utilisé, ou bien le sujet est inversé sinon repris par un pronom inversé équivalent.

 

est-ce que vous allez?

allez-vous?

 

Combien est-ce que cette robe coute?

Combien coute cette robe?

Combien cette robe coute-t-elle?

 

Pourquoi est-ce que tu cours?

Pourquoi cours-tu?

 

Qui est-ce que nous engagerons?

Qui engagerons-nous?

 

Est-ce qu’il est à la maison?

Est-il à la maison?

 

Est-ce que les enfants sont arrivés?

Les enfants sont-ils arrivés?

 

Les mots interrogatifs utilisés en français dans les questions directes sont qui, que, quoi, quand, comment, pourquoi, où, combien, combien de, quel (quelle, quels, quelles), lequel (laquelle, lesquels, lesquelles), est-ce que, est-ce qui.

Les phrases de type interrogatif se terminent par un point d’interrogation, avec un espacement ou non avant la ponctuation finale.

Lorsque le pronom il, elle ou on est inversé, non seulement on lui met un trait d’union, mais on doit ajouter -t- au verbe, sauf si celui-ci se termine déjà par t ou par d : Part-il? Vend-elle du chocolat? mais Olivier mange-t-il des fruits? Aura-t-on le droit de se plaindre? Véronique convainc-t-elle ses associés?

Le fait d’utiliser à la fois un pronom inversé et le marqueur interrogatif est-ce que constitue une erreur. Ainsi, la phrase *Combien est-ce que cette robe coute-t-elle? ne respecte pas les règles de formulation des phrases interrogatives normées.

 

Interrogation indirecte

Une interrogative indirecte est une phrase subordonnée qui joue le rôle de complément d’un verbe à l’intérieur d’une autre phrase, par exemple après les verbes (se) demander, ignorer, savoir, vérifier, dire, expliquer, indiquer, voir, regarder, comprendre, etc.

 

L’interrogation totale directe (où la réponse attendue est oui ou non) se construit avec est-ce que, mais on utilisera si dans une interrogation totale indirecte.

Directe : Est-ce que Cédric est à la maison?

Indirecte : Éliane se demande si Cédric est à la maison.

 

Dans l’interrogation partielle indirecte, on trouve notamment ce que et ce qui, au lieu de qu’est-ce que et de qu’est-ce qui.

Directe : Qu’est-ce que le maire lui a dit?

Indirecte : On ignore ce que le maire lui a dit.

 

Directe : Qu’est-ce qui vous préoccupe?

Indirecte : Je comprends ce qui vous préoccupe.

 

Contrairement aux phrases interrogatives directes (questions posées directement), les phrases contenant une interrogation indirecte ne se terminent généralement pas par un point d’interrogation.

Directe : Pourquoi Marielle a-t-elle mal aux pieds?

Indirecte : Jocelyn nous explique pourquoi Marielle a mal aux pieds.

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