Le nombre du nom

par Chantal Contantdans Orthographe

Le nom est une classe de mots (ou catégorie) variable. Les noms peuvent varier, car ils connaissent la notion de genre (masculin ou féminin) et de nombre (singulier ou pluriel).

 

Le nombre des noms est généralement logique et prescrit par le contexte, la situation :

Il achète un cheval.

Hier, il a acheté trois chevaux.

 

Certains noms s’utilisent de façon non comptable et sont au singulier même si, dans la réalité, il y en a beaucoup :

Il y a trop de lumière. (= de la lumière, en trop grande quantité)

Nous avons pelleté tellement de neige.

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Les noms homophones

par Chantal Contantdans Homophones, Orthographe

L’air qu’on respire, l’aire qu’on mesure (la surface) et l’ère dans laquelle on vit (l’époque, la période) sont des termes distincts, mais ils se prononcent de la même façon : ce sont des noms homophones. Il ne faut pas les confondre.

De même, il ne faut pas confondre l’amande que l’on mange et l’amende que l’on paie lorsqu’on commet une infraction.

Pour sa part, un quartier désigne une portion, une partie (quartier d’orange, quartier d’une ville), alors que le nom cartier est un nom rare désignant un fabricant de cartes à jouer, mais il est un nom propre connu quand il commence par une majuscule : Jacques Cartier.

On rencontre orthographiquement un cœur (organe de circulation du sang) et un chœur (chorale); un champ (étendue de terre) et un chant (chanson); …

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Les difficultés avec l’adverbe tout

par Chantal Contantdans Orthographe

Les règles d’accord du nom, du pronom et du déterminant tout sont relativement faciles, mais la règle la plus difficile est l’emploi de tout comme adverbe.

L’adverbe d’intensité tout peut s’employer devant un autre adverbe. Il signifie « très » et est invariable :

Nous marchons tout doucement.

Un adverbe est en effet généralement invariable. Mais tout fait exception à cette règle lorsqu’il modifie un adjectif féminin, et que ce qui suit l’adverbe tout commence par une consonne ou un h aspiré. Pourquoi? Parce qu’on veut faire entendre le son [t] au féminin dans ce contexte. Observez bien :

(1) Elle est tout éblouie. (voyelle)

(2) Elle est tout heureuse.

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