Les verbes en -oyer et en -uyer

par Chantal Contantdans Conjugaison

On entend parfois, par erreur, des phrases comme J’ai peur qu’il se *noye. Il faut plutôt dire : J’ai peur qu’il se noie.

Mais quelle est la règle ? À quels moments un verbe comme noyer change-t-il son y pour un i ?

Les verbes qui se terminent par -oyer à l’infinitif, comme noyer, nettoyer, broyer, employer (il y en a plus d’une cinquantaine dans le Bescherelle L’art de conjuguer), conservent souvent leur y dans la conjugaison : nous nettoyons, vous nettoyez, je nettoyais, elles nettoyaient, nous nettoyions, vous nettoyiez, il nettoya, ils nettoyèrent, en nettoyant, etc. …

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Le passé simple

par Chantal Contantdans Conjugaison

Lorsque je vous vis, vous me plûtes et m’épatâtes !

Mais quelles sont ces conjugaisons, qui nous font sourire ? Il s’agit du passé simple des verbes voir, plaire et épater.

Le passé simple est très rare dans les conversations courantes. Il s’emploie surtout dans la littérature ou dans la narration historique : ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants ; l’homme préhistorique découvrit le feu.

Saviez-vous qu’il n’y a AUCUNE EXCEPTION dans la conjugaison du passé simple des verbes en -ER? En effet, la règle est simple : ces verbes ont toujours la même terminaison. Par exemple, à la 3e personne du singulier, les verbes en -ER, comme chanter ou danser, ont tous la terminaison -A : il chanta,

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Après que et Avant que

par Christine Ouindans Conjugaison, Temps et modes

« On cherche ce qu’il dit après qu’il a parlé », se moque Chrysale, le mari de Philaminte, en décrivant Trissotin, le pédant poète dont raffole son épouse. Cette réplique est issue des Femmes savantes, une réjouissante comédie de mœurs de Molière, demeurée étonnamment moderne malgré ses trois siècles et demi d’existence. Ne qualifie-t-on pas le français de « langue de Molière » ? Il faut donc admettre que nous pouvons prendre exemple sur ce brillant auteur si cher à nos cœurs : or, c’est bien le passé composé, un temps du mode indicatif, qu’il met dans la bouche de Chrysale lorsque ce personnage utilise la proposition temporelle débutant par « après que ».

Hélas, de nos jours, on lit trop souvent dans les articles de journaux, et parfois même dans la littérature, et l’on entend régulièrement dans la langue parlée, à la radio et à la télévision, la locution conjonctive « après que » construite avec le subjonctif : après qu’elle soit venue, …

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