Le ne explétif

par Christine Ouindans Négation

Il existe en français un « ne » dit explétif : cela signifie que son emploi ne modifie pas la phrase positive en une phrase négative. Il s’utilise pour l’élégance de la proposition, n’altère pas le sens de l’énoncé et se rencontre quasiment exclusivement dans la langue écrite, ayant pratiquement disparu de la langue parlée. Du reste, tous les exemples illustrant ce propos sont extraits de la littérature. Il faut en outre signaler que, dans Le bon usage, son célèbre ouvrage de référence si précieux à tous les grammairiens, Maurice Grevisse se réjouit de la suppression progressive de cette particule inutile qu’il qualifie de parasite. En effet, sa présence s’explique uniquement par le fait que la phrase contient une « idée négative ». Pour résumer, on la relève seulement dans certaines subordonnées introduites par la conjonction « que » et dans les cas suivants :

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Les noms homophones

par Chantal Contantdans Homophones, Orthographe

L’air qu’on respire, l’aire qu’on mesure (la surface) et l’ère dans laquelle on vit (l’époque, la période) sont des termes distincts, mais ils se prononcent de la même façon : ce sont des noms homophones. Il ne faut pas les confondre.

De même, il ne faut pas confondre l’amande que l’on mange et l’amende que l’on paie lorsqu’on commet une infraction.

Pour sa part, un quartier désigne une portion, une partie (quartier d’orange, quartier d’une ville), alors que le nom cartier est un nom rare désignant un fabricant de cartes à jouer, mais il est un nom propre connu quand il commence par une majuscule : Jacques Cartier.

On rencontre orthographiquement un cœur (organe de circulation du sang) et un chœur (chorale); un champ (étendue de terre) et un chant (chanson); …

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Principaux thèmes abordés

par Marianne Villeneuvedans Index

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